insi, Maria Dolores retrouve aujourd’hui sa Passion pour le Christ.
C’est la comédie musicale la plus chère de l’histoire : La Passion du Christ en 14 tableaux – 70 millions de Dollars, 200 comédiens, 120 danseuses, 30 cascadeurs, 80 techniciens et un étonnant numéro de chiens dressés…
Mais officiellement, elle n’a toujours pas commencé…
Entre incidents techniques et accidents d’acteurs, la Première a déjà été repoussée 64 fois !
Après de sérieux désaccords avec la production à Broadway, acteurs et producteurs ont déserté.
Certains parlent de malédiction…
Aujourd’hui, seule demeure l’incoercible Maria, convaincue qu’il faut jouer ce spectacle à tout prix, et son fils Augusto – un peu moins convaincu – qui semble condamné à suivre sa mère quoiqu’il en coûte…
Des effets spéciaux (où du moins ce qu’il en reste) dignes des plus grands films hollywoodiens, une musique exclusive et Maria Dolores reprenant tous les rôles des comédiens…
Cette mésaventure lui inspira cette tirade devenue célèbre depuis :
« Nous partîmes cinq cents ; mais par un coup du sort
Nous nous vîmes seulement deux en arrivant au port
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus épouvantés hurlaient au gaspillage ! »
C’est le miracle d’une nouvelle apparition de la biche madrilène, où l’on retrouvera pêle-mêle toutes ses passions enchevêtrées dans cet ultime tableau christique : de la chanson d’amour à la comptine japonaise, de la chaste Peau d’Ane au combat de catch mexicain, le tout sur fond de Stabat Mater de Vivaldi…